Agnès Martin-Lugand - Les gens heureux lisent et boivent du café

Quatrième de couverture : « Ils étaient partis en chahutant dans l’escalier. […] J’avais appris qu’ils faisaient encore les pitres dans la voiture, au moment où le camion les avait percutés. Je m’étais dit qu’ils étaient morts en riant. Je m’étais dit que j’aurais voulu être avec eux. »

Diane perd brusquement son mari et sa fille dans un accident de voiture. Dès lors, tout se fige en elle, à l’exception de son cœur, qui continue de battre. Obstinément. Douloureusement. Inutilement. Égarée dans les limbes du souvenir, elle ne retrouve plus le chemin de l’existence. C’est peut-être en foulant la terre d’Irlande, où elle s’exile, qu’elle apercevra la lumière au bout du tunnel.

L'avis d'Elsa

Mon histoire avec le livre : Il m'a été offert par Laëti pour mon anniversaire :)

Mes impressions : Diane avait tout pour être heureuse. Sa vie va basculer lorsque son mari et sa fille périssent dans un accident de voiture.

Diane est effondrée et n'arrive pas à se reconstruire. Elle tente alors le tout pour le tout en s'enfuyant en Irlande, là où son défunt mari rêvait d'aller.

Ce livre m’intriguait beaucoup, et me tentait énormément. Je vous avouerai que la couverture y est pour beaucoup. Je craignais cependant un livre trop dramatique, déprimant, mais cela n'a pas été le cas.

En tant que femme et mère de famille, j'ai compris la peine de Diane. Elle a perdu ses amours, ses repères, sa vie, son avenir, et il est toujours plus facile de sombrer, que de tenter d'avancer, seule.

J'ai aimé l'ensemble des personnages, mais particulièrement Félix, le meilleur ami de Diane, qui apporte une bouffée de fraîcheur à ce livre. Cet ami homo, fêtard, bourré de clichés, mais attachant car toujours présent pour son amie.

J'ai aimé m'imaginer en Irlande avec Diane, m'imaginer dans ce cottage qu'elle a loué. Dans ma tête, je visionnais le film "PS I Love you", je ne saurais vous dire pourquoi. Peut être car l'histoire est quelque peu similaire, puisque le personnage principal souhaite se reconstruire.

Vous l'aurez compris, j'ai été ravie de pouvoir découvrir ce livre, et ai hâte de pouvoir découvrir la suite. Merci Laëti ! 

La phrase que je retiens : "Il faut d'abord que je me reconstruise,que je sois forte, que j'aille bien, que je n'ai plus besoin d'aide. Après çà, seulement, je pourrai encore aimer".