Nuages-de-Mots: Le silence des bombes

Quatrième de couverture: Juillet 1940. La petite Lydia, 11 ans, traverse un village du Suffolk. Elle porte un masque à gaz. Les magasins sont fermés, les maisons vides, les fenêtres condamnées. Lydia coupe à travers champs et arrive bientôt devant une grande demeure. C'est là qu'elle a grandi. La fillette espère y retrouver sa famille, mais la maison est déserte. Plus tard, dans la nuit, un soldat portant un fusil et un uniforme anglais pénètre dans la maison. Avec un étrange accent, il lui explique qu'il ne lui fera pas de mal, mais qu'elle ne doit pas quitter les lieux et qu'elle doit obéir à certaines règles... Dit-il la vérité ? Que cherche-t-il ? Pourquoi lui semble-t-il aussi familier ? Et surtout, comment connaît-il le nom de Lydia ?

Aussi envoûtant que déchirant, un magnifique roman où le fracas de la guerre rencontre l'émotion des destins brisés. Entremêlant petite et grande histoire, Le Silence des bombes pose la question de la possibilité de la rédemption, et de ce qui nous fait garder, ou pas, notre part d'humanité.

"Un premier roman d'une maîtrise stupéfiante" The Guardian

L'Avis de Laetitia:

Mon histoire avec le livre: J'ai eu la chance de recevoir ce livre dans le cadre d'une rencontre de l'auteur organisé par Babelio. Je remercie Babelio et les Editions Préludes, de m'avoir fais parvenir cet ouvrage.

Mes impressions: Une couverture magnifique, un résumé attirant, les débuts étaient très prometteurs pour ce roman.

Pourtant cela n'a pas fait mouche pour moi.
Je me suis très vite ennuyée, j'ai trouvé le temps terriblement long...

Les descriptions sont omniprésentes et ne laissent que très peu de place au dialogue. Devais-je m'y attendre vu le titre du livre?

En effet, les deux personnages principaux n'échangent que très peu et ressassent inlassablement le bonheur du temps passé. Pris dans la tourmente de la guerre, chacun semble dominé par ses démons et ne semble pas vouloir faire un pas vers l'autre...

C'est donc avec beaucoup de déception et de regret que j'ai abandonné ma lecture, ne trouvant aucun dynamisme à l'écriture et ne ressentant aucun attachement pour les personnages.

L'avis d'Elsa

Mon histoire avec le livre : Je l'ai reçu dans le cadre de la rencontre avec l'auteur, organisée avec Babelio, et qui aura lieu le 29 septembre.

Mes impressions : La couverture est superbe et m'a tout de suite attirée. J'ai d'ailleurs été ravie d'avoir été sélectionnée par Babelio, pour découvrir cette rentrée littéraire, et pouvoir assister à cette rencontre.

L'histoire tourne autour de Lydia, une petite fille de 11 ans qui, en pleine guerre, parvient à rejoindre la maison familiale, après un long périple. Espérant y retrouver sa mère, elle découvre une maison vide.

Peu de temps après, un soldat portant un uniforme anglais s'y installe. Ils vont cohabiter ensemble dans cette maison, dans la crainte, le silence, et surtout, le souvenir d'une belle vie passée.

L'histoire était prometteuse. Cependant, je n'ai jamais réussi à entrer dans l'univers du livre.

En effet, j'ai trouvé que le livre traînait trop en longueur. Les descriptions sont très présentes, trop pour moi.

Lydia et ce soldat sont plongés dans les souvenirs, nostalgiques de leur bonheur disparu.

J'ai trouvé que leur histoire respective manquait de partage. Chacun est sur le qui-vive, ne laissant aucune place à une ouverture, au sentiment.

Je me suis accrochée tant bien que mal, mais ai malheureusement abandonné la lecture au deux tiers du livre. Une déception pour moi donc, qui pourtant misait beaucoup sur cette histoire.

Je remercie tout de même Babelio, et les Editions Préludes, de m'avoir fait parvenir ce roman, que je souhaitais découvrir quoi qu'il arrive.

Editions Préludes - 376 pages - 14.60 euros