Quatrième de couverture: Plus que le mortel ennui d'une vie répétitive, c'est une indifférence, une absence de résistance à la vie que Baricco suggère en ouvrant son roman par quelques phrases laconiques, purement énonciatives. Au début, Hervé Joncour fait penser à un spectateur repu qui se refuserait à intervenir dans la pièce qui se joue, et qui pourtant parle de lui. Voyageur en quête d'oeufs de vers à soie, il se voit contraint, pour sauver les industriels de son village, d'effectuer une expédition "jusqu'au bout du monde". Or, en 1861, la fin du monde, c'est un Japon qui sort à peine de son isolationnisme, et, qui plus est, de mauvaise grâce. Et c'est au Japon que la vie du héros prend un tour nouveau en croisant celle d'une femme mystérieuse. À la fin du roman, plusieurs années se sont écoulées, qui ont paru un battement de cils raconté en douceur par une voix neutre qui a fait défiler sous nos yeux, tels des panneaux de papier de riz, les séquences successives de cette vie impalpable traversée par des personnages d'ombre subtile. --Sana Tang-Léopold Wauters
L'Avis de Laeti
Mon histoire avec le livre: Il m'a été conseillé par ma libraire, je ne connaissais pas du tout cet auteur, elle m'en a vanté du bien donc je me suis laissée tenter.
Mes impressions:Je n'étais pas emballée plus que ça au départ. Ce n'est pas forcément le genre de quatrième de couverture qui m'interpelle, à la base. Puis finalement des trois livres qui m'ont été conseillé par ma libraire, c'est celui que j'ai ouvert en premier. Malgré ça je n'ai pas accroché plus que ça. Au début nous sommes portés par cet homme qui tombe amoureux en un regard d'une femme japonaise, on imagine une suite potentielle, une histoire d'amour forte car cet amour semble impossible dans un premier temps...
Je suis restée sur ma faim, la fin en elle-même ne m'a pas plu mais ce ne sont que mes goûts personnels, peut-être que vous pourriez accrochés car en-deça, l'auteur a une très belle écriture, c'est fluide et ça se lit tout seul.
Je l'ai lu dans l'avion alors que j'ai peur en avion et j'ai été porté par l'histoire au point de ne pas sentir de turbulences :) alors pourquoi ne pas se laisser tenter et faire votre propre avis?
L'extrait que je retiens: "C'était au reste un de ces hommes qui aiment assister à leur propre vie, considérant comme déplacée toute ambition de la vivre.
On aura remarqué que ceux-là contemplent leur destin à la façon dont la plupart des autres contemplent une journée de pluie."
Je l'ai lu il y a quelques mois et j'ai pas mal ressenti la même chose que toi. C'est une histoire un peu décevante, mais comme tu le dis, l'écriture de l'auteur est plutôt jolie et fait en sorte que l'on continue tout de même notre lecture !
RépondreSupprimerOui tu le décris tout aussi bien :)
SupprimerMerci pour ton commentaire,
Bises